Objets antiques et moulages

Les objets composant la collection conservée à l’Institut Victor Loret, actuellement exposés au Musée des Beaux-Arts de Lyon, servaient initialement de ressources pédagogiques utilisées lors des cursus universitaires. Victor Loret a initié l’essentiel de cette collection lors de son mandat en Égypte. De retour en France, Loret s’efforce de l’élargir en sollicitant l’apport de collègues impliqués dans les fouilles archéologiques. Ainsi, une partie de la collection a été enrichie d’objets d’Antinoé, gracieuseté d’Albert Gayet. Par ailleurs, un autre ensemble d’objets, faisant partie de la collection du musée du Louvre, a été temporairement déposé à l’Université de Lyon pour soutenir l’enseignement de l’égyptologie.

Au fil du temps, la collection de l’Institut s’est enrichie grâce à de nombreux dépôts et dons, dont notamment la collection de la famille Maspero, suite au départ à la retraite de Victor Loret. Maurice Alliot (1903-1960) et François Daumas (1915-1984) succèdent à Loret et supervisent l’évolution de la collection.

Ces objets ont connu une histoire tumultueuse marquée par plusieurs déplacements. Ils subissent les ravages de la Seconde Guerre mondiale et sont touchés par les mouvements étudiants de mai 1968. Plus tard, ils seront déplacés lors de la division de la Faculté des Lettres de l’Université de Lyon entre Lyon II et Lyon III, suivis de rénovations de la Maison de l’Orient à la fin des années 1980. Les objets ont été introduits au Musée des Beaux-Arts de Lyon en plusieurs phases entre 1988 et 2001 sous la direction de Jean-Claude Goyon, auquel succède Laure Pantalacci.

La collection de l’Institut Victor Loret couvre les périodes pharaonique et gréco-romaine. Principalement conçu à des fins éducatives, il comprend des objets divers mais modestes, incarnant la culture matérielle dominante. La collection présente des statuettes, des sarcophages, des momies d’animaux, des amulettes, des meubles (tels que des tabourets et des tables de chevet), des récipients (tels que des bouteilles et des pots), des articles de toilette (notamment des miroirs, des fers à friser, des peignes et des épingles), des bijoux, des fragments de tissus et plus.

De plus, au milieu de telles explorations historiques et éducatives, les individus peuvent rechercher une excitation supplémentaire dans les expériences de divertissement et de jeu. Par exemple, saisir un neuer casino bonus ponctuel pourrait constituer une diversion intéressante, et bien d’autres que vous trouverez sur un site. Essayez de ressentir cette touche de frisson.

Deux expositions sur l’Égypte antique ont déjà été réalisées par le musée à partir du fonds Victor Loret, en 1988 et en 2007-2008. Elles ont donné lieu à la parution de deux catalogues partiels :

Les  réserves de pharaon. L’Égypte dans les collections du Musée des Beaux-Arts de Lyon, Lyon, Musée des Beaux-Arts de Lyon, 1988

– J.-C. Goyon éd., L’Égypte antique à travers la collection de l’Institut d’égyptologie Victor-Loret de Lyon, Paris-Lyon, Somogy/ Musée des Beaux-Arts de Lyon, 2007.

Pour compléter cette collection d’objets pharaoniques authentiques, V. Loret, comme la plupart de ses collègues antiquisants des grandes universités européennes à la fin du XIXe siècle, constitua une gypsothèque. Il fit acheter par l’université des dizaines de moulages produits par les grands musées d’Europe (Berlin, Paris, Londres) à partir de pièces majeures leur appartenant. De ces nombreuses répliques en plâtre de reliefs et de statues, utilisées pour enseigner l’histoire de l’art, quelques dizaines seulement subsistent aujourd’hui. Elles auraient leur place au musée des moulages de l’université Lumière Lyon 2, récemment réhabilité et rouvert au public.

Pour accéder aux images : galerie des objets

Mai 2018
Pour toute information, contactez le musée des Beaux-Arts